Un an jour pour jour après le décès d’Henri Konan Bédié, le nouveau patron du PDCI a l’esprit tout entier tourné vers la présidentielle de 2025. Décryptage en vidéo.
« La victoire est certaine. » Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI) depuis maintenant près de huit mois, n’en doute pas : l’heure est bientôt venue, pour le principal parti d’opposition ivoirien, de reprendre les rênes du pays, un quart de siècle après le putsch de 1999 qui avait contraint Henri Konan Bédié a céder le pouvoir.
L’ancien directeur général de Credit Suisse, qui n’est pas encore – officiellement – candidat à la présidentielle d’octobre 2025, aura cependant fort à faire d’ici là pour espérer remporter son pari et succéder à Alassane Ouattara à la tête du pays. Premier chantier de Tidjane Thiam, réorganiser le parti et remobiliser les cadres et militants. Le PDCI est « la plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire, souligne Florence Richard dans notre décryptage en vidéo. C’est un parti qui a été peu modernisé, avec des querelles internes. »
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Depuis qu’il est président du PDCI, poste auquel il a succède après le décès, le 1er août 2023, de Henri Konan Bédié, Tidjane Thiam s’emploie à remobiliser les troupes, et à (re)créer l’union. Il s’emploie également à élargir la base électorale du parti. « Après avoir quasiment bouclé la bataille du PDCI-RDA, pour Tidjane Thiam, il faut pouvoir incarner l’opposition au-delà des bases du PDCI-RDA. C’est un impératif », insiste l’analyste politique Arthur Banga.
2024-08-01T11:04:06Z