BOUZNIKA : L’INCLUSION DES JEUNES DE LA RéGION CASABLANCA-SETTAT PAR LA CULTURE EN DéBAT

Les participants à cette rencontre, initiée par le Conseil de la région Casablanca-Settat et l’Association d’études et de recherches pour le développement, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ont débattu de plusieurs thématiques liées à la culture, en mettant particulièrement l’accent sur le rôle des jeunes face aux défis actuels.

Les intervenants ont insisté sur l'importance de ce genre de rencontres contribuant à la promotion de dynamiques régionales qualitatives, donnant du sens à la parole des jeunes et conférant à la culture son rôle dans les processus d’inclusion et d’autonomisation.

Dans ce cadre, le président de l’Association d’études et de recherches pour le développement, Driss Guerraoui, a souligné que cette rencontre aborde une question centrale liée à l'inclusion des jeunes par la culture, indiquant que cette dernière constitue l’un des fondements de l’identité et de l’unité nationale, et se trouve ainsi au cœur des spécificités de la civilisation marocaine.

Dans une déclaration à la MAP, M. Guerraoui a ajouté que cette rencontre représente une occasion pour les jeunes de débattre de la thématique de la culture en tant qu’ensemble de valeurs renforçant les liens sociaux et la coexistence, mais aussi d’étudier les normes institutionnelles et juridiques qui les encadrent, tout en mettant en lumière les grandes orientations des politiques publiques visant l’intégration des jeunes par la culture.

Il a relevé que "l’organisation de cet événement s’inscrit dans cette dynamique cumulative, pour que les jeunes puissent actualiser les contenus et approches liés à cette problématique centrale".

De son côté, Rabiha Salah, présidente de la commission permanente chargée de l’éducation, de la recherche scientifique appliquée, du développement des technologies modernes et de la numérisation au Conseil de la région Casablanca-Settat, a affirmé que le développement du secteur culturel nécessite la mobilisation de l'ensemble des acteurs et intervenants.

Elle a précisé, dans une déclaration similaire, que l’objectif principal de cette rencontre est de promouvoir la culture comme outil opérationnel au service de la jeunesse.

Pour sa part, la directrice de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Kenza Abourmane, a affirmé, dans son allocution de circonstance, que la culture constitue un pilier dans la construction de la personnalité, l’ancrage de l’identité et l’accompagnement des mutations sociales, notant que le ministère a érigé la culture en axe stratégique dans ses programmes dédiés à la jeunesse.

Elle a précisé que "cette orientation émane d’une conviction institutionnelle forte, ancrée depuis les premières années de création des maisons des jeunes, qui ont toujours été des espaces de dialogue, de formation, de créativité et d’expression pour la jeunesse", soulignant que "le Nouveau Modèle de Développement insiste sur l’importance de la culture dans les processus d’inclusion, de dignité et de justice territoriale, ce que le ministère s’emploie à concrétiser à travers ses divers programmes".

A noter que cette rencontre a été marquée par l'organisation de trois conférences inaugurales. La première, intitulée "L’intégration des jeunes par la culture : réalités et défis", a été présentée par Mohamed Noureddine Affaya, membre de l’Académie du Royaume du Maroc. La deuxième, "Les industries culturelles et créatives au Maroc : état des lieux et perspectives", a été animée par Hicham Abkari, directeur des arts au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Enfin, la troisième conférence, "L’approche culturelle et la jeunesse dans la région Casablanca-Settat", a été donnée par Abdelkader Sabil, doyen de la faculté des langues, arts et sciences humaines, relevant de l'université Hassan 1er.

Le programme de cette 2ᵉ édition comprend également trois ateliers qui ont traité des thématiques suivantes : "Les jeunes et les nouvelles formes d’expression culturelle", "Regards des jeunes sur l'état de leur inclusion par la culture" et "Défis et perspectives des politiques d’inclusion des jeunes par la culture".

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une convention de coopération entre le Conseil de la région Casablanca-Settat et l’Association d’études et de recherches pour le développement, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que les universités Hassan II de Casablanca, Hassan Ier de Settat et Chouaib Doukkali d’El Jadida.